Le poids des choses ordinaires

2e édition

Le poids des choses ordinaires

2e édition

Le miroir reflétait enfin l’image recherchée, alliant le geste pondéré à la voix convaincante. J’avais réussi, après des heures de pratique soutenue, à trouver le ton juste et naturel. Cependant, j’hésitais encore entre faire une pause de quelques secondes ou enchaîner. Il me semblait que le rappel subtil de notre devise méritait, sinon des applaudissements, du moins quelques rires intelligents.

Seul dans son bureau comme au sommet, Marceau prépare l’allocution qui doit constituer le point d’orgue de la fête donnée le soir même en l’honneur de sa longue et influente carrière universitaire. Tous les gros bonnets et les aspirants de la Nation seront présents, y compris deux amis d’enfance, Vincent le politicien et Catherine la tragédienne. Dehors, des rumeurs courent : Édouard Rivière, un journaliste indépendant, s’apprête à faire publiquement des révélations qui menacent de faire tomber le gouvernement et obligeront Marceau, Vincent et Catherine à jouer leur réputation.

Publié en 2003 et augmenté d’un avant-propos, Le poids des choses ordinaires est un roman social et psychologique toujours frais, portant sur les effets corrupteurs du pouvoir et l’absurde déséquilibre des forces.

Le poids des choses ordinaires

2e édition

208 pages
Version papier
ISBN
978-2-924461-90-7
$ 28,95
€ 19,00
Version EPUB
ISBN
978-2-924461-91-4
$ 20,99
€ 13,50

Lise Demers est diplômée en histoire de l’art de l’UdM. Elle a travaillé pendant des années en communications et publié trois romans chez Lanctôt Éditeur avant de fonder Les Éditions Sémaphore en 2003.

Revue de presse

  • Le poids des choses ordinaires. «C’est bien raconté, c’est bien écrit, c’est à lire.» Suzanne Dion, chroniqueuse à Samedi de lire, 26 août 2023

  • Sur Le poids des choses ordinaires, roman de Lise Demers. « Un texte dérangeant et particulièrement percutant. Un roman qui aborde la question identitaire des francophones du Québec, les concessions que les politiciens font devant les grandes puissances d’argent, les chercheurs universitaires qui se faufilent dans les coulisses du pouvoir pour rafler toutes les subventions et qui acceptent des montants importants des entreprises privées. » Littérature du Québec, chronique d’Yvon Paré publié le 19 avril 2023. Pour un aperçu historique de la littérature «engagée,» cliquez sur Littérature du Québec.

  • Le poids des choses ordinaires. « Qui savait quoi ? Jusqu’où un tel tirait les ficelles ? C’est d’un machiavélisme dramatique et tordu. Je suis étonné par l’actualité de ce livre qui n’a pas pris une ride vraisemblablement. Je soupçonne Lise Demers, autrice et éditrice, d’être très lucide. Et ça lui sied si bien.» Denis Morin, mars 2023.

  • Le poids des choses ordinaires. Le sujet inscrit dans la trame du roman n’a pas vieilli d’un iota, le propos est plus actuel que jamais, les dérives politiques de toutes sortes semblent une incessante tempête planétaire dont le Québec n’est pas à l’abri. […]  Nul doute que la fiction de Lise Demers n’a rien perdu de son effet miroir des jeux et des enjeux politiques. La fresque qu’elle brosse est moins négative qu’elle peut sembler de prime abord, d’autres Édouard Rivière trouvant encore et toujours des femmes et des hommes pour défendre des engagements comme les siens. » Pour lire l’entièreté de l’article de Jean-François Crépeau, paru dans Passion chronique, , cliquez ici.