Monsieur le Président

Monsieur le Président

Orpheline ayant grandi dans un foyer hors de l’ordinaire, Léa avait trouvé la famille dont elle rêvait chez Kaffa, une florissante entreprise de cafetières fondée par Émile le Magnifique. C’était avant l’arrivée impromptue du Président, avant les Étranges, les Oubliés, les Génuflecteurs, les Survivants, avant son brutal licenciement, avant son plongeon dans la grande noirceur. Et avant des retrouvailles tout aussi redoutées qu’inespérées au Manoir Alexandra, où le Président se retrouve livré par le hasard à sa merci… la vengeance sera alors à la portée de sa main.

Dans son récit aux arômes de feuilleton psychologique, Léa porte un regard à la fois naïf et frondeur sur ces entreprises assoiffées de profit et leurs victimes collatérales.

Monsieur le Président

152 pages
Version papier
ISBN
978-2-924461-63-1
$ 21,95
€ 15,00
Version EPUB
ISBN
978-2-924461-64-8
$ 15,99
€ 11,00

De criminologue à l’Institut Philippe-Pinel à directrice des communications dans divers milieux, notamment au Cirque du Soleil, Danielle Pouliot puise dans son parcours professionnel atypique la matière de livres touchants, à l’écriture pointue, toujours poétiques et profonds. Son roman Lettre à Justine (Art Global), publié en 2014, reçut un bel accueil dans le milieu du

Revue de presse

  • Monsieur le Président. «Le récit est manifestement une dénonciation cinglante des entrepreneurs capitalistes qui ne songent qu’au profit, sans égard aux employés qu’ils piétinent sans vergogne en leur débitant des discours mensongers et en multipliant les licenciements.» Jean-Guy Hudon. Pour lire l’article paru dans Nuit blanche.

  • Monsieur le président fait partie du palmarès 2020 de René Cochaux, animateur du Cochaux show. « Danielle, dit-il,  a très bien exploité dans son roman l’impact de la cupidité dans le monde des affaires.»(déc. 2020)

  • Monsieur le président: Marie-Claude Veilleux, chroniqueuse culturelle à Radio-Canada Estrie, a eu un coup de cœur pour le roman de Danielle Pouliot : «Une bonne histoire, des personnages forts auxquels on s’attache, c’est bien ficelé.« «Cent quarante-sept délicieuses pages, je recommande! […] De plus, beaucoup de finesse et d’humour dans sa façon de raconter les choses». (déc. 2020)

     

  • Monsieur le Président : Le fragile moral des troupes

    Quel est, au sein d’une entreprise, le poste qui permet de côtoyer tout le monde, de passer d’un bureau à l’autre, de fouiner sans que personne prenne garde à vous ? Celui de préposée à l’entretien, comme l’est Léa. […] Léa a soif de normalité et d’appartenance ; de fierté aussi. Chez Kaffa, on retrouve tout cela : une « tribu joviale, colorée et soudée comme les doigts de la main ». […]

    Mais un jour Émile, malade, doit laisser sa place. C’est l’arrivée de Monsieur le Président […] Un vrai gestionnaire celui-là, aux mots rassurants, mais aux plans bien nets. Il faut davantage de profits, donc couper le superflu. Et dans ce superflu trônent au premier chef les employés. Ceux qui seront mis à la porte deviennent vite les Oubliés, ceux qui restent apprennent à se comporter en Survivants.

    L’originalité du récit de Danielle Pouliot, c’est qu’il nous est livré par une narratrice en marge des jeux de pouvoir et qui n’est pas ciblée en soi par les restrictions budgétaires. […]

    Il y a là un suspense psychologique qui fait tourner les pages, bien porté par une Léa qui se promène entre candeur et amertume. De quoi faire réfléchir. Josée Boileau, Le Journal de Montréal, 5 déc. 2020.

  • Entretien avec Danielle Pouliot  autour de Monsieur le Président – «Au fur et à mesure des pages, Kaffa se rapproche de « l’atmosphère anxiogène de l’œuvre de Kafka » avec un patron surnommé méchamment « suce la cenne ». Les produits alors de luxe deviennent de banales « machines de pacotille ». Les ingénieurs sont obligés par la direction de remplacer certaines pièces par des composantes de moindre qualité pour accentuer les profits. Le patron a transformé un fleuron de l’économie québécoise en entreprise purement capitaliste. La hausse des revenus passe par « une habile fourberie », soit le prélèvement dans le portefeuille du personnel : consommations payantes lors des fêtes, café (autrefois gratuit) désormais vendu au prix coûtant. « L’air vicié s’installe, les apparences de camaraderie disparaissent. […]

    Tout au long de son parcours pluriel, tant auprès des vies souvent difficiles qu’elle a connues à Pinel que dans la composition de ses anti-héros résilients, Danielle Pouliot persiste toujours à croire en l’espoir. « Je voulais une fin heureuse pour Léa, qu’elle brise sa solitude et qu’elle retrouve sa dignité. Que de la douleur naisse la créativité. » Olivier Dumas,  L’Aut’Journal.

  • Monsieur le Président. Un récit, très prenant, captivant et qui dépeint un réaliste des dégâts collatéraux que peuvent vivre certains travailleurs au sein d’entreprises menées par un entrepreneur avide et pécuniaire. Des personnages marquants et pour ma part, Léa m’a réellement plu, avec ses blessures et ses fêlures. Un énorme coup de cœur pour la plume de Danielle Pouliot qui fait résonner son récit dans le concret et le réalisme de la florissante réussite financière au dépit des humains. Je vous le recommande à 110 %. Martine Lévesque.

  • À peine lu, à peine encore sonné par le roman percutant Monsieur le Président de la romancière Danielle Pouliot publié en 2020 aux Éditions Sémaphore […]Pour savoir comment elle aura le dernier mot, je vous invite à lire ce très beau roman dont l’écriture précise me fait penser à celle de Mireille Gagné dans Le syndrome de Takotsubo, recueil de nouvelles publié aussi par la même maison. Il y a des parentés stylistiques dans le monde des lettres.

    J’ai noté que les personnes les plus intéressantes à fréquenter étaient les employés au bas de l’échelle qui sont dotés bien souvent d’un sens fin de l’observation sur la nature humaine.

    Une très belle lecture que je vous recommande à mon tour. Denis Morin.

  • Monsieur le Président Danielle Pouliot scrute le destin de Léa, une orpheline qui trouve enfin « la famille de ses rêves » chez Kaffa (où elle se considère immédiatement comme une « Kafkaïenne »). En parallèle des soubresauts de l’intrigue, se répand le parfum de la boisson à grains torréfiés qui devient presque un personnage en soi. L’écrivaine accorde ainsi une importance particulière à la dimension olfactive.

  • Dans le 24 heures du19 octobre, Léa Papineau-Robichaud souligne la sortie de Monsieur le Président en ces termes: «Danielle Pouliot plonge son lecteur dans un feuilleton psychologique enlevant avec ce nouveau roman. Léa, une orpheline qui a grandi dans un contexte spécial, s’est trouvé un emploi chez Kaffa, une entreprise de cafetière. Pour elle, cet endroit et ses collègues c’est sa famille. Sa vie sera cependant chamboulée quand elle sera brutalement congédiée.»

  • Monsieur le Président, un livre grand public sur la déconstruction d’une entreprise familiale et la douce vengeance, ce plat qui se mange froid. Écoutez ce qu’en raconte Tania Viens à René Cochaux.