Le voyage de Fuentes

Le voyage de Fuentes

Jamais le colonel péruvien Juan Mauricio Fuentes n’avait pensé devoir un jour remettre en question ses certitudes les plus monolithiques. Une lettre anonyme et une photo troublante l’obligent à s’extraire de l’oisiveté confortable de sa retraite pour s’envoler vers le lointain Canada, dans une région au nom beaucoup trop exotique, l’Abitibi.

À Aiguebelle-les-Mines, il apprend l’existence et le décès énigmatique d’un richissime jumeau militant gauchiste aux valeurs en totale contradiction avec les siennes. Aspiré dans le combat jouissif d’une population étouffée par de graves enjeux socioéconomiques et environnementaux, le vieux militaire doit faire la paix avec son passé en affrontant les vicissitudes du présent. Il doit surtout anticiper avec sérénité ce qu’il adviendra du reste de sa vie.

Avec le souffle et la couleur propres à plusieurs grandes fictions latino-américaines, Le voyage de Fuentes déstabilise et oblige qui s’y plonge à prendre position.

Une écriture résolument festive. Une finale explosive dont personne ne ressort tout à fait indemne. ¡VIVA FUENTES!

Le voyage de Fuentes

248 pages
Version papier
ISBN
978-2-925338-00-0
$ 28,95
€ 19,00
Version EPUB
ISBN
978-2-925338-01-7
$ 20,99
€ 13,50

Jean Fontaine se souvient avoir fait une maîtrise en études littéraires, enseigné quelques années le cinéma au collégial et remporté le prix Robert-Cliche en 1990 pour son roman Les lièvres de Saint-Giron. Il se réjouit d’avoir pu s’adonner à l’élevage de deux beaux enfants tout en menant une triple carrière de caméraman, de scénariste et

Revue de presse

    • « contestataire » • « dénonciateur » • « déstabilisant » •

    C’est en ces termes que Louis Gosselin a décrit Le voyage de Fuentes dans sa revue au Cochaux Show à l’édition du 22 juin 2024 et nous ne pouvons que nous en réjouir! Le pari de Jean Fontaine est donc réussi : de pondre un « roman très intéressant », à « l’écriture riche en références de toutes sortes », parsemée de gouaillerie et raillerie, qui saurait brasser la cage et éviter que les combats socioenvironnementaux du jour tombent, encore une fois, dans l’oubli…

    La section portant sur Le voyage de Fuentes commence à la 24e minute.

  • « drôlement sérieux et sérieusement drôle » — Le 14 juin dernier, à son émission Agora sur Ici Télévision, Kamal Benkirane a reçu Jean Fontaine, auteur du roman Le voyage de Fuentes, une sorte de petite fable sérieuse au ton festif! Ils ont entre autres discuté de la façon de traiter de thèmes engagés tout en étant engageant, pour à la fois ravir le lecteur et mettre l’esprit en mouvement. Pour visionner l’entrevue, cliquez ici.
     
     
  • Le voyage de Fuentes, un roman engagé et coloré ! — « N’était-ce de la tonalité, on pourrait y voir un roman engagé qui dénonce les effets néfastes des mines en Abitibi, même si Aiguebelle-les-Mines est une ville fictive. Le romancier, inspiré par la littérature sud-américaine, colore son roman de rocambolesque. L’histoire loufoque de la fondation du village de Sagrado Corazón de los Andes, imaginaire lui aussi, est celle des tantes Charlottes et Pénélope, parfaites francophiles qui ont élevé en français et bercé le jeune Fuentes au son de chansons françaises, en sont des illustrations. L’intrigue se ramifie, digresse, passe du Pérou à la ville d’Aiguebelle-les-Mines, pour tantôt retracer l’existence de Michel Boileau, alias Mike Drinkwater, et de sa compagne dite « la Sorcière » ou raconter les complotes et collusions qui agitent la ville minière. Bref, une histoire où s’accumulent un flux de péripéties narrées dans une langue logorrhéique, où l’onomastique est pittoresque. Le mystère initial au sujet des jumeaux n’est résolu qu’à la fin. Un roman, donc, où le suspense côtoie la légèreté sans masquer les thèmes politiques liés à l’environnement. » — Pierrette Boivin, Nuit blanche, no 174

  • Le Citoyen Fuentes! — Dans l’édition du 24 avril du journal Le Citoyen Rouyn – La Sarre, Lucie Charest nous offre un très bon portrait de Jean Fontaine, l’auteur du roman Le voyage de Fuentes, une histoire aux racines abitibiennes, tout comme son maître d’œuvre ! On souligne dans cet article le côté engagé du roman, « avec l’engagement du lecteur » : « Mais attention, même si le sujet peut paraître des plus sérieux, ceux qui connaissent la verve et la plume de Jean Fontaine savent déjà à quel point son écriture est festive et débordante de rebondissements plus loufoques les uns que les autres ».

    Une profondeur toute abitibi-latino-américaine, quoi!

  • Le voyage de Fuentes : « récit coloré et entraînant »!

    « Il y a des scènes désopilantes, dont la prise de contrôle par des manifestants enthousiastes d’une assemblée d’actionnaires de la mine, pourtant tenue à Toronto. Et il faut lire comment Sagrado Corazón est devenu un lieu sacré ! Mais Fontaine y va aussi de précisions qui ramènent au réel, que ce soit à propos de la politique péruvienne ou des désastres environnementaux causés par les minières en Abitibi. Aiguebelle-les-Mines est un lieu fictif, mais pas les problèmes auxquels les populations sont confrontées. Même Fuentes en reviendra ébranlé !

    Tout cela est fou, et pourtant pleinement d’actualité. Et que d’ironie jusque dans la finale ! » — Josée Boileau, Le journal de Montréal/Le journal de Québec

     

  • Le voyage de Fuentes poursuit sa tournée de charme ! « J’ai aimé l’imagination, la culture, l’humour fin de Jean Fontaine, sans oublier l’intrigue qui est soutenue jusqu’à la toute fin. Belle découverte, je vous en souhaite tout autant ! » — Marie-Anne Poggi, Les Irrésistibles, 7 mars 2024

  • Dans la capsule 97 de l’Avaleur de livres, Steven Renald commente sa lecture du roman Le voyage de Fuentes, de Jean  Fontaine : « C’est remarquable d’être capable de jouer avec la politique, de jouer avec l’environnement, tout ça dans un thriller. Chapeau! »

  • Le voyage de Fuentes. « Ce roman engagé, empruntant la tonalité de certaines œuvres latino-américaines, nous plonge dans le regard d’un homme qui voit l’Abitibi sous l’œil de l’étranger et qui y perçoit l’exploitation industrielle qui y est faite, les dessous moins reluisants qu’on ne peut plus taire. » — Sur les rayons, Le Libraire, numéro 141, p. 12.