Le graffiti du jour de Gilles Hénault
Ce n’est pas un poème, ni même un poète qui changeront le monde, mais la succession des œuvres poétiques qui sont la colonne vertébrale d’une culture, d’une civilisation.
Revue de presse
Tant d’hivers — « Une belle écriture, très très proche des sens. » — Denys Lelièvre, Chanson sur parole (CKRL), émission du 15 août 2024
« Tant d’hivers n’est pas un réquisitoire contre le système de santé, mais le récit autobiographique d’un être humain aux prises avec une maladie dégénérative qui l’a emprisonné dans son corps et attaché à un système de santé publique pour qui toutes les maladies passent au sas des règles administratives et de la bureaucratie. Jamais l’écrivain ne se plaint, mais il fait ressortir des moments de grands désarrois dans lesquels la maladie et le manque de soins le plongent.
Je retiens cette phrase, à la fois conclusion du récit et image forte de la relation entre la SP et l’écrivain : « C’est alors que l’hiver cesse d’être une saison, un jalon de souvenirs familiaux ou d’aventures, et devient la métaphore d’un lent glissement vers la froideur de l’absurdité administrative, des deuils d’une jeunesse sabotée par la maladie et des murs où l’on attend que le temps cesse. » » — Jean-François Crépeau, Passion chronique
Les jambes qui dansaient sous la neige — « À lire évidemment. »
C’est en ces mots que se conclut le commentaire de Denis Morin sur Les jambes qui dansaient sous la neige, un roman « aux allures quelque peu fantaisistes » signé par Alain Chaperon.
« Pour cette histoire bien menée, l’auteur met en présence un couple qui a perdu un enfant en bas âge. Puis, la vie fait surgir au berceau un deuxième enfant. Celui-là, la mort ne viendra pas l’arracher aux bras aimants des parents. Oh que non ! L’enfant grandit et devient un jeune homme ouvert, curieux, souhaitant vivre son existence comme bon lui semble. Je me suis mis à penser à ces parents surprotecteurs qui veillent un peu trop sur leur progéniture. La plante à qui on prodigue trop de soins finit par étouffer. Pouvons-nous nous reconnaître dans ces parents bienveillants et maladroits ? Ou bien dans ce jeune qui ne rêve que de prendre ses jambes à son cou ? Que feriez-vous à leur place ? Quel rôle joueriez-vous ou avez-vous tenu dans votre propre famille ? C’est ce à quoi Alain Chaperon nous invite à réfléchir avec brio. » — Denis Morin, auteur.
Tant d’hivers, dans Babelio, 5/5 : L’auteur de ce roman nous fait voyager malgré la paralysie de ce dernier. J’ai été très étonné par le fait qu’il a écrit ce livre avec l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Je le recommande fortement. François Marcotte nous magnifie sa vie et d’une brillante façon. — Jérôme Lefebvre
Le voyage de Fuentes. Jean Fontaine nous offre un roman de fiction avec des personnages, des lieux inventés, mais qui peuvent nous paraître en lien avec quelques réalités de la vie minière de l’Abitibi. On sent dans la plume de l’auteur un sarcasme léger, un humour incarné dans certains personnages secondaires qui sont amusants et rigolos. (…) L’intrigue est bien menée avec une légèreté tout en étant étoffée. (…) Je vous recommande ce roman qui nous fait passer un excellent moment de lecture. — Martine Lévesque
Le voyage de Fuentes, dans Babelio, 4/5 : Une intrigue intéressante avec des rebondissements, dans une ville abitibienne fictive, mais dont les décors ressemblent parfois étrangement à des lieux réels que je connais. Cette familiarité crée une certaine connivence avec l’auteur et son roman qui rend l’évaluation tout à fait subjective. Bilodoh
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