POUSSIÈRES DANS L’ESPACE / Mazen Abdallah et Haidar Safa (trad. Sylvie Beaupré) «Les questions éthiques en lien avec les avancées technologiques sont d’actualité. Et ce roman d’anticipation, qui les aborde justement, a été écrit, en arabe, en 2008, à quatre mains. Il nous place en 2050, alors que des scientifiques dans un laboratoire militaire œuvrent à mettre au point des armes qui permettent de gagner des guerres sans pertes humaines, seulement… par l’implantation de rêves communs. On y croise ainsi des prisonniers qui, tous, ont fait le même rêve, une même nuit. Et il y a aussi cette jeune Bernadette, qui a le don d’entrer dans les rêves des autres à sa guise. Un roman qui aborde de grandes questions, dans une plume merveilleuse grâce à la traduction de Sylvie Beaupré.» Les libraires
Le poids des choses ordinaires. «C’est bien raconté, c’est bien écrit, c’est à lire.» Suzanne Dion, chroniqueuse à Samedi de lire, 26 août 2023
Nous sommes des énigmes. Une fois l’éclectisme accepté comme manière de percevoir le monde, j’ai goûté l’érudition et le foisonnement d’idées de l’auteur [Philippe Haeck]. Ses longs paragraphes tiennent lieu de labyrinthes où l’on se perd et se retrouve. On se laisse bercer par une sorte d’envoûtement. Bref, voici un livre à découvrir si vous aimez la littérature et la philosophie.» Denis Morin, auteur et blogueur
Considérations sur notre passage terrestre
«Sur la couverture de Nous sommes des énigmes de Philippe Haeck, on nomme cet ouvrage par « Notes ». Car effectivement c’est une démarche où l’auteur couche sur papier, tout ce qui lui passe par la tête touchant à notre situation existentielle. Les référents à la culture sont multiples passant de Montaigne à Léo Ferré en passant par Etty Hillesum. Nous prévenons le lecteur, ne comptez pas lire le tout à une vitesse folle, cela ne serait d’aucun intérêt. […] On pourrait mentionner que ce qui fait la beauté de l’exercice, c’est que l’être humain ne peut compter que sur la culture, la connaissance pour sa rédemption. Sinon tout est vacuité.» Daniel Rolland, Culturehebdo, mars 2023.
Nous sommes des énigmes. « Il y en va de Haeck comme de ces figures dont on ne mesure l’importance réelle qu’à rebours. De ceux qui trament leurs ouvrages isolés, mais dont les mots chargés de lumière éclairent une génération nouvelle. Auteur de plus d’une vingtaine de titres sur près de 50 ans, commentateur de l’œuvre des autres et de la vie courante, il portera tour à tour le chapeau d’enseignant, de poète, de romancier et d’essayiste, laissant sa marque chez ses émules comme chez ses amis. Montréalais d’origine, universaliste en lecture, il signe ici des notes au cours et au verbe libres, auxquelles il accroche des réflexions, ses intimes et ces auteurs qu’il chérit, comme une poésie ouverte à l’autre et à ses mots. Ce livre est son deuxième opus en réponse aux trois Essais de Montaigne et à Il y a tant d’il y a. » Jean-François Crépeau, Le Canada français, 29 juin 2023, p. A.33.
« Véritable coup de poing littéraire se situant à l’intersection du texte poétique et de la biographie, le récit de Daniel Gagnon-Barbeau ramène à la surface les souvenirs d’un homme se remémorant les abus subis alors qu’il était encore tout jeune. » Migneault, Benoit, Fugues, juillet 2023, # 469.
Les écrits de Philippe Haeck dégagent une originalité, une curiosité, de l’initiative et une ouverture qui donne une certaine liberté à ses mots et sa prose. Martine Lévesque, Les mille et un livres, juin 2023.
« Révolté, les poings serrés, j’ai refermé ce témoignage désarmant. […] Cette complainte est le chant le plus terrible que j’ai pu parcourir au cours des dernières années. Je crois que vous ne serez pas nombreux à réagir ou à vous risquer Dans les ténèbres de l’omerta. Je vous connais mes lecteurs. Vous n’aimez pas ce genre de témoignage. Je vous comprends, mais nous devons savoir, entendre ceux et celles qui osent prendre la parole, dénoncer, accuser et décrire une enfance où tout leur a été enlevé. » Yvon Paré, 18 mai 2023, DANIEL GAGNON-BARBEAU A VÉCU L’ENFER
Sur Le poids des choses ordinaires, roman de Lise Demers. « Un texte dérangeant et particulièrement percutant. Un roman qui aborde la question identitaire des francophones du Québec, les concessions que les politiciens font devant les grandes puissances d’argent, les chercheurs universitaires qui se faufilent dans les coulisses du pouvoir pour rafler toutes les subventions et qui acceptent des montants importants des entreprises privées. » Littérature du Québec, chronique d’Yvon Paré publié le 19 avril 2023. Pour un aperçu historique de la littérature «engagée,» cliquez sur Littérature du Québec.
Le poids des choses ordinaires. « Qui savait quoi ? Jusqu’où un tel tirait les ficelles ? C’est d’un machiavélisme dramatique et tordu. Je suis étonné par l’actualité de ce livre qui n’a pas pris une ride vraisemblablement. Je soupçonne Lise Demers, autrice et éditrice, d’être très lucide. Et ça lui sied si bien.» Denis Morin, mars 2023.
La renaissance de l’Interlope. Ce livre savoureux est autant une fiction qu’une étude sociologique minutieuse menée au cœur de l’ancien Red Light montréalais. C’est également, et peut-être surtout, une formidable satire. Avec un second degré qui culmine dans de truculentes notes de bas de page, François Bellemare donne ici une bonne tape sur les fesses de toutes nos hypocrisies, celles d’hier comme celles d’aujourd’hui… et presque de demain. Kareen Guillaume, librairie Bertrand, Les libraires, avril-mai 2023, no, 136, p. 15.
Le poids des choses ordinaires. Le sujet inscrit dans la trame du roman n’a pas vieilli d’un iota, le propos est plus actuel que jamais, les dérives politiques de toutes sortes semblent une incessante tempête planétaire dont le Québec n’est pas à l’abri. […] Nul doute que la fiction de Lise Demers n’a rien perdu de son effet miroir des jeux et des enjeux politiques. La fresque qu’elle brosse est moins négative qu’elle peut sembler de prime abord, d’autres Édouard Rivière trouvant encore et toujours des femmes et des hommes pour défendre des engagements comme les siens. » Pour lire l’entièreté de l’article de Jean-François Crépeau, paru dans Passion chronique, , cliquez ici.
Disparaître. Un recueil magnifique et percutant. […«Ce recueil m’a entraîné dans des questionnements sur l’identité, le moi, l’être et la vie. Une réflexion sur ce monde en fuite où tous souhaitent être quelqu’un qui attire l’attention de ses semblables. Jacques Lemaire prend le parti de l’ombre, des humbles qui font partie de la masse et qui disparaissent au coin d’une rue sans laisser de traces. […] « Des textes étonnants, insolites que j’ai lus avec avidité, qui cherchent à comprendre des figures qui viennent vous bousculer. » Yvon Paré, blogue, pour l’entièreté de l’article, cliquez sur Littérature du Québec.
Disparaître de Jacques Lemaire. «Il nous présente des événements qui peuvent amener à la folie ou bien à des réactions extrêmes qui peuvent nous faire hérisser les poils sur les bras, des récits percutants, intéressants et surprenants. C’est une belle découverte que je vous recommande.» Marine Lévesque, Les mille et un livres.
La renaissance de l’Interlope. Un joyeux délire inspiré par la Main. François Bellemare quand il déambule sur le boulevard Saint-Laurent, ne voit pas la célèbre artère qui scinde le centre-ville en deux de la même manière. Il se remémore les riches heures de ce qui était la Main avec ses filles à bon marché, ses cabarets et ses tripots. […] A sa manière, il redonne vie à ses vieux édifices chargés de tout un passé.» Daniel Rolland, Culturehebdo,
Sémaphore. «J’ai eu la chance d’assister aux premiers échos de cette maison d’édition qui propose une littérature signifiante, avec ses œuvres de fiction et ses essais.[…] Avec ses écrits à caractères sociaux, politiques et philosophiques, Sémaphore occupe une place nécessaire dans l’univers québécois. Souhaitons à l’équipe composée, entre autres, de l’éditrice Lise Demers et de la directrice littéraire Tania Viens de nombreux autres accomplissements aussi porteurs de sens.» Olivier Dumas, l’aut’journal, 20 janvier 2023.
La renaissance de l’Interlope. «On a le privilège de se promener dans notre histoire montréalaise. Je suis admirative d’une personne qui a choisi un immeuble comme pierre angulaire de son histoire. C’est audacieux!» Venise Landry au Cochaux show http://www.editionssemaphore.qc.ca/catalogue/la-renaissance-de-linterlope/
La renaissance de l’Interlope. Bellemare, dont c’est le premier roman, nous raconte cette saga avec un entrain redoutable, fait de jeux de mots, d’ironie mordante et d’observations amusées. Surtout, il s’appuie sur la véritable histoire de la répression sociale et politique qui a marqué Montréal au fil du temps. Josée Boileau, Le Journal de Montréal, 7 janvier 2023.
Ninon est un personnage très intéressant, elle a de la dégaine, elle arrive à nous énerver autant qu’à nous émouvoir. Une femme forte, résiliente, battante qui m’a étonnée tout au long de ma lecture.
Patrick Straehl a construit un personnage très grand, à l’image de bien des femmes, des mères, qui se sont battues toute leur vie afin de pouvoir débattre de leur avenir et de celui des autres. Martine Lévesque, blogue les Mille et une pages,
Ninon est un personnage très intéressant, elle a de la dégaine, elle arrive à nous énerver autant qu’à nous émouvoir. Une femme forte, résiliente, battante qui m’a étonnée tout au long de ma lecture.
Patrick Straehl a construit un personnage très grand, à l’image de bien des femmes, des mères, qui se sont battues toute leur vie afin de pouvoir débattre de leur avenir et de celui des autres. » Martine Lévesque, blogue les Mille et une pages.
Comment écrit-on des nouvelles? Au Cochaux show, Éric C. Plamondon, l’auteur de Bizarreries du banal, parle de ce « pivot étrange » qui le conduit à l’écriture de ses nouvelles. (20 min)
Vous cherchez un cadeau de Noël? Venise Landry vous propose Nativa, la maîtresse de Camilien. Pour écouter son commentaire au Cochaux Show, cliquez ici.
Chronique d’une époque, presque 200 ans, et d’une ville, La renaissance de L’interlope entraîne le lecteur dans une critique grinçante de l’évolution des interdits sexuels et des amours illicites au cœur d’une société qui se vautre dans les faux-semblants de la bienséance. Une lecture qui se révèle à la fois jubilatoire et profondément instructive. Sans aucun doute la grande surprise de la saison littéraire. Benoit Migneault, Fugues, numéro 463, p. 115
Bizarreries du banal. «Treize nouvelles où le doute s’installe, où le récit relève le défi de fustiger les attentes pour mieux en révéler le point de chute.» Eric Chouan à Mission encre noire
Morceaux de mémoire. Les médias sociaux offrent, aujourd’hui, des vitrines accessibles et universelles pour exposer le travail artistique. C’est justement sur Instagram que Mathieu Dubé a d’abord publié sa poésie avant d’avoir le bonheur de la voir rassemblée par les Éditions Sémaphore sous le titre bien à propos de Morceaux de mémoire. Constituées de mots découpés, les constructions poétiques de papier de Mathieu Dubé combinent dans un même geste littérature et art visuel, jouant avec les coupures, les textures et les coloris, pour former chaque fois un tout évocateur et créatif. Une création poétique unique dont la lecture fait souvent sourire, parfois rire, mais surprend surtout par un mélange inédit de profondeur et de légèreté. Un plaisir de lecture qui, outre la somme publiée en le très beau Morceaux de mémoire continue d’être disponible au bout des doigts, sur Instagram!, revue «Collections», ANEL
Disparaître de Jacques Lemaire. Le nouvelliste peint des manières sur le comment disparaître aux yeux du monde, des autres, par la fugue, par la mort imposée, par l’oubli, l’itinérance. Le style est précis et les ambiances mystérieuses et glauques. Edgar Allan Poe n’est pas loin. La prose est dramatique et prenante. Le lecteur en sera quelque peu ébranlé par la dureté de la vie. Denis Morin, blogueur littéraire
Disparaître. Chaque nouvelle est racontée avec le ton approprié, aucune ne se ressemble, et on embarque sans peine dans les scénarios proposés. Même le déroutant est rendu avec crédibilité.
En fait, rien n’est relâché ici ; même le vocabulaire et la syntaxe sont remarquablement maîtrisés. Lemaire contrôle tout de ses disparitions! Josée Boileau, Le Journal de Montréal, 1er octobre 2022,
Bizarreries du banal. L’ordinaire tient à peu de choses. Il suffit d’un grain de sable, d’un corps étranger, d’un élément imprévu ou curieux pour que tout à coup l’harmonie se trouble. […] Dans ce premier recueil de nouvelles, Éric C. Plamondon navigue habilement sur les lézardes recouvrant le convenu, les choix anodins aux conséquences imprévisibles, ou encore les phénomènes inexplicables qui semblent se résorber au contact de la monotonie. Martine Lévesque, https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2022/09/bizarreries-du-banal-13-histoires-etranges-eric-d.plamondon-editions-semaphore-par-martine-levesque.html
Bizarreries du banal. L’originalité des histoires de Plamondon, c’est que chacune est construite comme un récit classique où une suite de péripéties capte et retient l’attention. Le lecteur tourne rapidement les pages, pressé de découvrir le paroxysme. Jean-François Crépeau, Le Canada français, 29 septembre 2022
Bizarreries du banal. « Les univers sont biens structurés, complexes; les chutes, plus que satisfaisantes. On ne les oublie pas, et c’est heureux, parce que dans une nouvelle, la fin est aussi importante que la totalité de ce qui la précède. » Danièle Simpson, Lettres québécoises, automne 2022.
Disparaître. « Et puis, qualité première pour un nouvelliste qui se doit comme tel, un sacré regard sur ce qui l’entoure et sur soi-même. Là dessus Lemaire est champion. » Daniel Rolland, Culturehebdo, août 2022.
Ninon sur son X. « Une massothérapeute sexagénaire disserte à haute voix sur ce qui la chauffe. C’est écrit en québécois joual. On appréciera diversement
selon que l’on soit tenant de l’authentique ou plus collé à un français universel. L’essentiel et l’intérêt demeure la bouille de cette femme qui ferait une sacrée pointure
au cinéma. » Daniel Rolland, Culturehebdo, août 2022.
Bizzarreries « L’un des avantages du format de la nouvelle, c’est qu’il permet d’entrer en peu de mots dans des univers aux antipodes l’un de l’autre. Éric C. Plamondon l’a bien compris. Son recueil, Bizarreries du banal, propose treize histoires qui plairont aux amateurs de revirements inattendus. » Mathieu Dessureault, ULaval nouvelles
Bizzarreries. «La singularité du recueil vient bien sûr du talent de l’auteur, qui excelle à créer des univers énigmatiques. Le vocabulaire juste et précis pour décrire tant les lieux que les actions n’y est pourtant pas étranger, ces descriptions autorisant le lecteur à imaginer lui-même la chute de certaines nouvelles. Éric C. Plamondon s’avère un écrivain prometteur engagé dans une voie peu fréquentée.» Pierrette Boivin, Nuit blanche,
Rentrée littéraire. 2 capsules à écouter, présentant les nouveautés de Sémaphore:
Ninon sur son X de Patrick Straehl (déjà en librairie) et Disparaître de Jacques Lemaire (en librairie à la mi septembre).
Morceaux de mémoire. «Un objet inclassable et étonnant, d’une beauté époustouflante. Ce sont des poèmes, des collages faits à partir de mots découpés dans des magazines et des journaux. La poésie est abordable et rafraîchissante. Un beau cadeau à offrir.» Monique Proulx, Châtelaine, juillet-août 2022.
Bizarreries du banal. « Éric C. Plamondon fascine par les strates qui recouvrent ses récits et nous font plonger dans les méandres du possible et de l’imaginaire. Il nous entraîne derrière les apparences et met le réel en joue. Ça nous sort des intrigues un peu simplistes. C’est comme s’il secouait les limites de l’esprit pour aller dans un ailleurs. » Yvon Paré, 28 juillet 2022.
Boire la mer les yeux ouverts. «Rien de plus terrible que la disparition d’une mère et c’est au cœur d’une œuvre surprenante que Jean-Benoit Cloutier-Boucher partage une mort qui se révèle à la fois prévisible et inéluctable. Prévisible puisqu’elle s’étire sur plusieurs décennies, suite à la découverte d’une sclérose en plaques marquant au fer rouge le temps qui s’écoule et celui qui se dessine. Plutôt que de proposer un récit linéaire, l’auteur propose une alternance en apparence désordonnée entre les moments de pleine santé, ceux où la déchéance est à son comble et tout ce qui se situe entre ces deux pôles […] Un récit profondément touchant, empreint de force et de vulnérabilité. » Benoit Migneault, Fugues, 24 juillet 2022.
Bizarreries du banal. « Plamondon démontre en fait que ce qui le distingue comme nouvelliste, c’est son efficacité à identifier les paradoxes du quotidien et d’en jouer en seulement quelques pages. On se retrouve encore plus déroutés par ses étonnantes finales! » Josée Boileau, Le journal de Montréal, juillet 2022
Boire la mer les yeux ouverts. « C’est quelque chose d’assez inusité, votre livre. Une histoire difficile à lire, surtout au début, mais qui s’ouvre sur une certaine lumière. Il y a de l’espoir à travers ce livre très bien écrit. » Hélène Denis, Aux quotidiens, Canal M, mai 2022