Aux absents les os

Aux absents les os

Une mère de famille meurt. Ses enfants se rassemblent pour l’enterrer selon ses vœux, plutôt singuliers. Distants, les vœux comme les enfants.

Chacun porte son os, fracturé, grugé, fragmenté, saillant, caché. Chacun absent à sa manière, un peu perdu, un peu tordu, mais là, ensemble, parce qu’il le faut.

Plus qu’un recueil de nouvelles, Aux absents les os est le portrait choral d’une culture familiale dissonante, étalé sur trois générations. D’une plume aussi concise qu’évocatrice, Diane Gravel présente tour à tour les dislocations internes, familiales et personnelles, dans des récits lapidaires où psychologie et lyrisme ne font qu’un. Il y a un os, certes, mais aussi beaucoup de cœur.

Aux absents les os

88 pages
Version papier
ISBN
978-2-925338-03-1
$ 15,95
€ 10,50
Version EPUB
ISBN
978-2-925338-04-8
$ 11,99
€ 8,00

Originaire du Saguenay, Diane Gravel vit en Estrie. Après une formation multi­disciplinaire en arts, histoire sociale du Québec et psychologie des organisations, elle a accompagné divers dirigeants dans l’élaboration de planifications stratégiques et de plans d’amélioration du climat de travail, de l’adoption de comportements et de décisions éthiques et de l’animation de forums municipaux en

Revue de presse

  • Aux absents les os — Faire famille jusqu’à l’os, jouer à l’os (en France : le jeu du «sot l’y laisse»), Diane Gravel fait apparaître le squelette d’une famille avec ses faiblesses, ses secrets, sa violence, ses non-dits. Dans une langue percutante, elle parle magnifiquement de ce que nous vivons tous en souhaitant plus ou moins le savoir. — Jean-Paul Cléret, Salon du livre de Genève, mars 2025.

  • Aux absents les os : Coup de cœur
    Diane Gravel nous offre un premier recueil de dix-neuf nouvelles, ces textes nous permettent de survivre trois générations de la même famille. Trois générations qui vont remonter jusqu’à la fin du siècle dernier où des grands-parents sont révélés, ainsi que les frères et les sœurs qui se retrouvent lors d’un salon funéraire, cette femme qui a huit enfants, la matriarche est décédée subitement ce qui ébranle la famille et l’entourage.

    On nous offre des récits expliquant, des portraits fragmentés des histoires de fratries, qui nous montrent les affinités, en instaurant des confits personnels entre frère et sœur, des affinités aussi se révèlent au sein de la fratrie. Perdre sa mère si jeune reste un vide dans la vie quotidienne, et des traumatismes qui viennent déranger la sérénité des siens.

    Ce livre est axé sur la mort d’une mère et la perception que chaque enfant avait de cette femme, qui était bien différente pour chacun. Un livre bien construit qui permet au lecteur de le lire facilement et tranquillement. Chacune des visions est captivante et nous permet de se faire une image de Madeleine. Cette femme forte, solide et qui porte en elle des traumatismes au fil de sa jeunesse. Ce livre est bien écrit, les phrases sont simples et courtes, aucune redondance. Diane Gravel a une belle plume unique et touchante qui continuerait de nous présenter de beaux et bons textes charmants et captivants, c’est un beau COUP DE CŒUR. — Martine Lévesque, Les mille et une pages, 26 juillet 2025.

     

  • Aux absents les os — « C’est une formidable aventure de lecture, une plongée dans un monde qui nous rappelle d’où nous provenons et qui nous permet de voir le présent d’un autre œil, et peut-être même de mieux l’évaluer et de comprendre nos parcours. Tous au Québec, nous venons de loin. Surtout, une écriture vive, enlevante, qui vous garde en alerte. Quelle belle découverte que ces textes de Diane Gravel. » — Yvon Paré, Littérature du Québec, 27 mars 2025

  • Aux absents les os — « un livre que je recommande chaleureusement »

    « Extraordinaire » : Voilà le premier commentaire de Danielle Dussault sur le recueil de nouvelles Aux absents les os, un texte signé Diane Gravel. La suite de sa chronique est tout aussi élogieuse. « Un recueil écrit avec un raffinement extrême, et comme tout n’est pas révélé au fur et à mesure, on est amené à lire le recueil comme un roman, parce qu’il y a un suspense tout au long. (…) J’ai été absolument éblouie par son recueil, par son écriture (…). On passe par une gamme d’émotions. (…) Elle a un regard sur le réel qui est percutant. » — Danielle Dussault, Cochaux Show, février 2025.

  • Aux absents les os — « Commençons par ces deux vérités: on ne choisit pas sa famille, et la vie n’est pas un cadeau comme les jovialistes le prétendent. Diane Gravel le sait fort bien qui a décidé de mettre en nouvelles le survol de générations confrontées entre autres avec la vie et surtout les fins dernières. C’est une toute petite plaquette, trop courte (ici c’est le plus beau compliment à faire) mais riche plus par son contenu que son contenant. Ce recueil interpellera et sera bien reçu par trop de gens qui ont eu des difficultés avec leur environnement familial ou parfois simplement des déceptions, rarement des milieux épanouissants. » — Culture Hebdo, octobre 2024

  • Aux absents les os, sous la loupe de Josée Boileau !

    « L’autrice Diane Gravel présente son livre comme un recueil de nouvelles, mais l’histoire campe tout entière autour de Madeleine, mère de famille nombreuse, issue elle-même d’une large fratrie. D’un chapitre à l’autre, on entendra les voix de son entourage. (…) Cette idée que Madeleine a concentré en elle huit mères différentes est séduisante à explorer, et Gravel le fait très bien (…). Au final, tout cela révèle quel jeu complexe de relations se noue au sein d’un microcosme familial. À nous de reconstruire la figure de Madeleine dans cet ensemble judicieusement décortiqué. » — Josée Boileau, Journal de Montréal, 28 décembre 2024