Gilles Hénault

Gilles Hénault est un des grands poètes du Québec.

Né le 1er août 1920 à Saint-Majorique, il a été journaliste, syndicaliste, traducteur et critique d’art, directeur de la section des arts du Devoir de 1959 à 1961, directeur du Musée d’art contemporain de Montréal de 1966 à 1971, directeur du département des Arts plastiques de l’UQÀM en 1984-1985 et président du comité permanent du ministère des Affaires culturelles du Québec pour l’intégration des arts à l’architecture en 1985-1986.

En 1946, il fondait, avec Éloi de Grandmont, Les Cahiers de la File indienne, une collection de poésie illustrée par des artistes tels que Pellan, Daudelin et Mousseau; parmi les titres publiés mentionnons L’Ogre de Jacques Ferron et Les sables du rêve de Thérèse Renaud.. En tant que poète ou critique d’art et de littérature, il a collaboré aux principales revues du Québec et du Canada. Il fut aussi l’un des fondateurs des revues Liberté et Possibles.

En 1972, la rétrospective Signaux pour les voyants (poèmes 1941-1962) obtenait le Prix du Gouverneur général ; en 1984, la Conférence canadienne des arts lui décernait son Diplôme d’honneur ; en 1993, il était le lauréat du prix Athanase-David et en 2011, il était nommé Grand Artisan de la Révolution tranquille par le gouvernement du Québec.

Conférencier invité en Suisse, en Italie et en France, il participa à de nombreux récitals de poésie, tant en Europe qu’au Canada. Il figure dans de nombreuses anthologies et ses poèmes ont été traduits en plusieurs langues.

En 2006 paraissait aux Éditions Sémaphore l’ensemble de sa poésie sous le titre Poèmes 1937-1993, avec une postface de Philippe Haeck. Puis, furent publiés successivement aux Éditions Sémaphore Graffiti et proses diverses, en 2007 et Interventions critiques en 2008.

Gilles Hénault est décédé le 6 octobre 1996.

Une célébration de l’œuvre de Gilles Hénault « Voyageur, traducteur, socialiste, poète, père, journaliste, citoyen, ami, amateur d’art contemporain, amant, ça fait pas mal d’hommes dans un homme et tous, attentifs au présent, regardent rarement en arrière, l’avenir se joue dans le présent. Gilles est un homme modeste bandant son arc pour

Ces textes de Gilles Hénault donnent une idée de l’essor, de l’évolution et du dynamisme des arts visuels au Québec de 1943 à 1990. Ami des automatistes autant que des artistes dans l’entourage de Pellan, Hénault tenait pour essentielle l’importance de faire aimer, voire comprendre, l’art d’avant-garde qui désarçonne le « regardeur ». Et l’ensemble situe les

Les essais  de Gilles Hénault Interventions critiques contient ses réflexions sur la poésie, sur la littérature, sur la culture et la société. Des articles de journaux remontant jusqu’à 1939, de nombreux inédits et d’importants entretiens d’archives composent cet ouvrage essentiel pour mieux comprendre l’évolution du Québec. Édition préparée par Karim Larose et Manon Plante Interventions critiques

La prose de Gilles Hénault Graffiti et proses diverses regroupe tous les textes écrits depuis 1939 et publiés dans diverses revues ou journaux, ainsi que de nombreux inédits. Des textes courts, souvent ironiques, qui se révèlent un exemple remarquable de synthèse et de détails savoureux pour aller droit à l’essentiel. Ces graffiti, des «cris écrits»,

La poésie de Gilles Hénault En 1962, son recueil Sémaphore suivi de Voyage au pays de mémoire obtint le deuxième prix des Concours littéraires du Québec et en 1972, Signaux pour les voyants, celui du Gouverneur général. Poèmes 1937-1993 rassemble les recueils, revus et corrigés, Signaux pour les voyants, À l’inconnue nue et À l’écoute