Le graffiti du jour de Gilles Hénault
À bas, à bas le virus, le cancer, la fausse monnaie des cris sans défense À bas, à bas les abat-jour de la mémoire les fausses joies, les faux calculs, les faux-cols les fausses découvertes de l’homme qui se cherche le nombril.
Dernières nouvelles
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C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Stéphane Desrochers. Stéphane a été parmi les premiers auteurs à nous faire confiance, en nous offrant son étonnant roman philosophique Si peu de temps avant le jour. Nos offrons toute notre sympathie à Marie, à ses filles et à tous ceux qui l’aimaient.
L’équipe de Sémaphore.
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… Le monde du livre change beaucoup, la tâche de diffusion des éditeurs est de plus en plus difficile, la viabilité des petites librairies de quartier est constamment menacée malgré certaines initiatives très astucieuses et couronnées de succès, les médias traditionnels destinés au grand public laissent de moins en moins de place à la littérature, bref les passerelles de communication se perdent… et se recréent, grâce aux médias sociaux – Entrevue avec Lise Demers, éditrice des Éditions Sémaphore, Le Journal des Blogs Littéraires
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Notre directrice littéraire Tania Viens présente de la rentrée littéraire 2019 des Éditions – Le Cochaux show, 7 septembre 2019
Suite des nouvelles »
Revue de presse
Bravo et félicitations à Jacques Lemaire, auteur de Disparaître, finaliste au prix Adrienne-Choquette 2023.
Le poids des choses ordinaires. « Dans cette œuvre engagée, toujours pertinente deux décennies plus tard, l’écrivaine démontre comment les dérives potentielles des différents pouvoir peuvent mener, «au-delà de la corruption et de la trahison, à l’horreur indicible» et nous entraîner «dans une société confortablement amorphe.» Olivier Dumas, L’Aut’journal, février 2023, p. 16.
Le poids des choses ordinaires. « Qui savait quoi ? Jusqu’où un tel tirait les ficelles ? C’est d’un machiavélisme dramatique et tordu. Je suis étonné par l’actualité de ce livre qui n’a pas pris une ride vraisemblablement. Je soupçonne Lise Demers, autrice et éditrice, d’être très lucide. Et ça lui sied si bien. » Denis Morin, février 2023
Le poids des choses ordinaires. «Même après deux décennies, ce livre demeure autant d’actualité, mettant en place les dérives du pouvoir, ce pouvoir qu’on s’octroie au fil des années quand la vie devient confortable. Quatre amis d’enfance, chacun œuvrant dans des sphères différentes, tous liés par un secret qui pourrait bientôt les détrôner. On dit de la plume de Lise Demers qu’elle est corrosive et directe, sans compromis ni fioritures. Ce sont sans aucun doute ces qualités et cette volonté de faire bouger les choses qui ont donné toutes ses couleurs aux éditions Sémaphore. Lise Demers, par son flair et sa sensibilité, a su monter un catalogue d’ouvrages à caractère social, politique et philosophique, afin d’offrir une autre façon d’appréhender le monde grâce à la littérature.» Chantal Fontaine, Les libraires .
Le récit intimiste gai au Québec: Histoires d’hommes
Dans un tout autre registre est paru chez Sémaphore, en 2022, l’ouvrage de Jean-Benoit Cloutier-Boucher intitulé Boire la mer les yeux ouverts. Ce livre n’a rien de gai, sinon que l’auteur s’admet tel devant sa mère avec laquelle il connaît un amour fusionnel. Atteinte de la sclérose en plaques depuis la prime enfance de son fils, la mère n’aura connu de plus fidèle compagnon que lui. L’ouvrage est composé de textes tous brefs, en prose ou poétiques, semés de dialogues et de réflexions. Il s’en dégage une sensibilité extrême, fine, exacerbée parfois par les regrets de l’auteur de ne pas avoir pu se montrer toujours à la hauteur : « Ta voix est un lointain écho. Je m’en procurerais des échantillons pour ne pas que tu t’effaces ». Bernard Mulaire, Nuit blanche, No. 169, hiver 2023.
Trois piliers de la littérature engagée célèbrent leur anniversaire
Les éditions Écosociété, Mémoire d’encrier et Sémaphore soulignent des décennies d’œuvres révolutionnaires
Au même moment [2003], l’écrivaine Lise Demers se positionnait avec force contre la censure et le conformisme en créant les éditions Sémaphore. Avec comme premier titre Le poids des choses ordinaires (2003), un roman sur le pouvoir et l’avidité, l’éditrice indiquait déjà le ton que prendrait la jeune maison, prête à ouvrir la voie à des textes qui ne font pas d’emblée consensus.
« Encore aujourd’hui, on souhaite donner à lire des œuvres littéraires à caractère politique, social ou éthique, qui portent sur des sujets rarement traités, parfois tabous, ou plus classiques, mais présentés sous un point de vue nouveau, dans une forme éclatée et novatrice », explique Lise Demers. Fort de 79 œuvres, le catalogue des éditions Sémaphore comporte plusieurs propositions audacieuses, parmi les quelles Les jérémiades (2009) de Simon Boulerice, Bonsoir la muette (2016) de France Martineau et Morceaux de mémoire (2021) du poète-collagiste Mathieu Dubé. Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir, 25-26 février 2023.