Nouvelles

Description de la catégorie Nouvelles

Aux absents les os

Une mère de famille meurt. Ses enfants se rassemblent pour l’enterrer selon ses vœux, plutôt singuliers. Distants, les vœux comme les enfants.

Chacun porte son os, fracturé, grugé, fragmenté, saillant, caché. Chacun absent à sa manière, un peu perdu, un peu tordu, mais là, ensemble, parce qu’il le faut.

Plus qu’un recueil de nouvelles, Aux absents les os est le portrait choral d’une culture familiale dissonante, étalé sur trois générations. D’une plume aussi concise qu’évocatrice, Diane Gravel présente tour à tour les dislocations internes, familiales et personnelles, dans des récits lapidaires où psychologie et lyrisme ne font qu’un. Il y a un os, certes, mais aussi beaucoup de cœur.

Disparaître

D’une plume de la trempe des plus grands maîtres de la nouvelle fantas­tique, Jacques Lemaire signe quatorze textes parfois troublants, parfois touchants, toujours déroutants et maniés avec habileté et élégance. La nouvelle « Le ravin », que l’on retrouvera dans le recueil, a d’ailleurs remporté le Prix de la nouvelle de Radio-Canada, édition 2019.

Finaliste du prix Adrienne-Choquette (2023)
Finaliste du Prix littéraire des enseignant·e·s de français, catégorie Nouvelle (2023)

Bizarreries du banal

L’ordinaire tient à peu de choses. Il suffit d’un grain de sable, d’un corps étranger, d’un élément imprévu ou curieux pour que tout à coup l’harmonie se trouble. L’étrange se fraie alors un passage au coeur du quotidien, marquant un point de bascule ou un nouveau point d’équilibre. Le doute s’installe. Les repères s’estompent.

La chute est inévitable quand le bizarre prend toutes les apparences du banal. Primonouvelliste, Éric C. Plamondon signe ici 13 textes singuliers qui sauront ravir tout amateur de dénouement déroutant.

Télécharger la Fiche de lecture pour Bizarreries du banal d’Éric C Plamondon, lauréat du Prix des Horizons imaginaires 2023

Cette part d’obscurité

Au grand plaisir de ses lecteurs, Michel Dufour revient à la nouvelle, genre qu’il affectionne particulièrement pour l’avoir pratiqué avec ferveur dès ses débuts. Passant aisément d’un registre à l’autre, il signe ici douze histoires courtes, denses, singulières, qui explorent cette part d’obscurité qui nous habite tous et lèvent le voile sur certains tabous, notamment ceux associés à la vieillesse, sujet brûlant d’actualité mais peu exploité en littérature québécoise contemporaine.

Le syndrome
de takotsubo

Le syndrome de takotsubo, aussi appelé « syndrome du cœur brisé », a été observé par des cardiologues japonais dans les années 1990. Il se définit par une forme rapide et transitoire de défaillance cardiaque aiguë, déclenchée par un stress émotionnel ou physique intense.

Inspirée par la découverte de ce mal méconnu, Mireille Gagné signe dix-sept nouvelles tentaculaires qui se succèdent à un rythme syncopé, rappelant les battements d’un cœur agité, ceux du syndrome de takotsubo.

D’une plume fine, concise et empreinte de poésie, Mireille Gagné livre les destins réalistes, rêvés, tragiques, fantasques de cœurs qui ne brisent pas toujours au moment attendu.

 

I

Cassures

Quatorze nouvelles, quatorze situations, quatorze décisions comme des gouttes faisant déborder le vase, où plus rien ne sera comme avant. Assumer les conséquences de nos actions, pour le meilleur ou pour le pire. (2015)

Les chroniques de l’inquiétude

couveture

Pas facile de faire des choix, de décider ou de s’engager. Quel chemin prendre et où cela mènera-t-il? L’inquiétude obscurcit nos existences. D’illusion en frayeur, elle affole la pensée, nous emporte on ne sait où. Les personnages de ces sept nouvelles n’échappent pas à cette étrange aliénation.

Scrutant les ressorts de ce mal éminemment moderne, Frederick Letia témoigne de notre étonnante facilité à nous dérober et à fuir, voire à manipuler autrui ou à céder à la panique. Mais le malheur n’est pas irréversible; le bonheur non plus. Bref, la vie a plus d’imagination que nous.

Les yeux de la Nation

Que préfère-t-on : obtenir, ou ne pas obtenir ce que l’on désire ? L’obtenir, évidemment, mais après coup, était-ce la bonne décision ? Jean-François Aubé décortique nos rêves et nos ambitions, voire nos convoitises, avec un grand talent d’observateur.

Les yeux de la nation, ce sont douze nouvelles écrites avec un humour parfois grinçant et dans un ton toujours juste, qui abordent des thèmes d’actualité comme l’indépendance du Québec, le couple, l’endettement, la religion et les médias, en passant par la question amérindienne et le déficit d’attention.

Une nouvelle chasse l’autre

Des personnages qui sortent des sentiers battus. Ils foncent dans la vie et se prennent en main, ou s’enfoncent et délirent.

Les mots, bouillonnant telle une rivière tumultueuse, se font entraîner vers la sortie par le courant irrésistible d’un imaginaire bien singulier.

Trente récits culottés, cuisinés avec autant de sensibilité que d’humour noir,
sans détours ni gants blancs, épicés d’une pointe d’ironie et d’un soupçon de sarcasme.

À consommer avec le sourire… ou bien l’estomac pincé.