Gilles Hénault

20 – Les insulaires, lu par Mireille Gagné

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Théâtre en plein air

Les insulaires,
lu par Mireille Gagné

Les insulaires fait partie des Proses postiches publiées dans le recueil Théâtre en plein air en 1946.

Poète et nouvelliste, Mireille Gagné a publié plusieurs recueils de poésie en plus de remporter le Prix international du jeune écrivain francophone en 2005 à Muret, en France. Elle a publié chez Sémaphore un recueil de nouvelles, Le syndrome de takotsubo, en 2018.

Création vidéo :  Mireille Gagné

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19 – Le Voyageur, lu par Simon Boulerice

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Théâtre en  plein air

Le Voyageur, lu par
Simon Boulerice

Le voyageur est un texte satirique extrait de Proses postiches du recueil Théâtre en plein air publié en 1946.

Le centenaire de Gilles Hénault a permis à Simon Boulerice de redécouvrir la poésie de Hénault. 

Dramaturge, poète et romancier, Simon Boulerice est aussi comédien et metteur en scène. Son livre jeunesse Edgar Paillettes lui a valu le Prix jeunesse des libraires du Québec. Son premier roman, Les Jérémiades, est paru chez Sémaphore.

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18 – Théâtre en plein air, lu par Claudine Bertrand

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Théâtre en  plein air

Théâtre en plein air,
lu par Claudine Bertrand

Théâtre en plein air est un des textes de Proses postiches du recueil Théâtre en plein air publié en 1946.

Claudine Bertrand a choisi cet écrit pour montrer l’actualité de la poésie de Hénault dont elle fait la rencontre alors qu’il est directeur du Musée d’art contemporain.

Auteure d’une vingtaine de recueils de poésie, récipiendaire de plusieurs prix, Claudine Bertrand occupe un rôle prédominant dans la poésie au Québec. Fondatrice de la revue Arcade, elle a piloté divers projets tels que La poésie prend le métro et l’organisation de semaines culturelles. Elle a été lauréate en 2010 du Grand Prix de poésie du Salon international des poètes francophones.

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17 – Théâtre en plein air, caricature de Robert La Palme

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Théâtre en plein air

Caricature de Robert La Palme

Caricature de Robert La Palme (1908-1997) publiée dans La Presse le 22 novembre 1946 à la sortie du recueil publié dans les Cahiers de la file indienne.

Robert La Palme est considéré comme l’un des meilleurs caricaturistes au Canada.

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15 – L’apprentissage, lu par Gilles Hénault

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L’apprentissage

Lecture de Gilles Hénault sur l'apprentissage

Texte de Gilles Hénault. Extrait de «Transcription», Thèmes de Gilles Hénault. Musique de Jean Sauvageau. Réalisation de Pierre Labelle. Production de Radio-Canada international en 1982-1983.

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14 – L’importance de Feu sur la bête-angoisse chez Miron

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L’apprentissage

Feu sur la bête-angoisse a été publié dans Totems en 1953. Dans une entrevue accordée à Lise Demers en 1982, Gaston Miron relate le choc qu’il a eu en lisant ce poème.

Gaston Miron (1928-1996) est un poète connu pour son recueil L’homme rapaillé et son engagement nationaliste. Cofondateur de la maison de poésie les Éditions de l’Hexagone en 1953, il fut sa vie durant un infatigable diffuseur de la poésie québécoise. Son œuvre a été couronnée de nombreux prix et a fait l’objet de plusieurs études, dont celles de Pierre Nepveu. À sa mort, le Québec lui offre des obsèques nationales.

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13 – L’enfant prodigue, lu par Mathieu Dubé

13

L’apprentissage

L’enfant prodigue a été publié dans le recueil Totems paru en 1953. 

Le centenaire de la naissance de Gilles Hénault a permis à Mathieu Dubé « de se replonger avec plaisir » dans l’œuvre du poète. Plantant sa lecture dans un décor austère, il rend palpable la détresse du poème.

Mathieu Dubé est un poète passionné de typographie. Il écrit ou illustre, ou les deux à la fois, ses textes en composant des collages «constructivistes». Vivant à Valleyfield, il prépare une exposition collective sur Madeleine Parent.

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11 – Le mensonge organisé

11

L’apprentissage

Le mensonge organisé

Publié dans Le Jour, 23 septembre, 1939

Je ne me rappelle plus qui a dit que « l’éloquence est un mensonge ». Jamais, cependant, je n’ai si bien compris tout ce que cette formule pouvait avoir de vrai, de juste, que mardi après-midi, en écoutant crachoter Hitler.

Indépendamment des phrases, outre les faussetés énoncées explicitement dans son discours, j’ai surpris le mensonge de la voix, de l’expression, de l’émotion, des silences, des crescendos et de tout le pathos qu’un énergumène comme Adolphe peut mettre en branle pour manier les foules.

À certains moments, son auditoire a hurlé comme une meute. Et pas à cause des mots, veuillez m’en croire. Hitler n’a dit que des choses fort banales en somme; la traduction anglaise qui suivait, nous a renseignés là-dessus. Pourtant il a été très applaudi.

Tout en faisant la part de l’organisation, de la « claque », je crois pouvoir affirmer que le peuple de Dantzig a été soulevé bien plus par la mimique, les sanglots et les colères- d’un acteur macabre que par les promesses d’tin faux défenseur des opprimés.

« Si les Anglais veulent faire de la propagande, ils pourront venir prendre des leçons chez nous » s’est écrié Hitler. C’est là l’unique phrase sensée que le Führer ait prononcée durant tout son discours.

La propagande, voilà le château fort du nazisme.

C’est elle qui lui a donné le pouvoir, c’est elle qui le lui conserve. On a répété, crié, gueulé, vomi; on a ordonné, tambouriné, claironné sur tous les tons, dans tous les endroits et en toutes circonstances, ce commandement primordial et unique de voir blanc quand le Chef voit blanc et rouge quand le Chef voit rouge.

Aujourd’hui, le Chef voit rouge.

Et cette obéissance ne s’obtient pas à l’aide d’une logique pondérée, irréfutable. Non. Quand on présente une doctrine qui répugne au gros bon sens, ce moyen-là ne mène pas loin. La contrainte, une technique achevée de la surexcitation des masses, de bons gosiers qui crient tous et toujours dans le même sens; tels sont les procédés qu’on emploie en Hitlérie pour abrutir le troupeau humain.

Malgré tout, ironie suprême, on fera croire à l’Allemand qu’il est un homme supérieur, tout en lui affirmant qu’il n’a aucune espèce d’aptitude à juger quoi que ce soit.

Mais la mise en scène, le déploiement militaire, la cadence du « pas d’oie », les éclats de voix des orateurs et le camp de concentration ont le pouvoir magique d’harmoniser toutes les contradictions, de masquer tous les accrocs faits à la logique.

Propagande ! quelle réalité squelettique ne couvres-tu pas de ton ombre !

Gilles HÉNAULT

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10 – L’enfant prodigue, lu par Dyne mousso

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L’enfance

L’enfant prodigue,
lu par Dyne Mousso avec musique de Jean Sauvageau

L’enfant prodigue a été publié dans Totems en 1953.

Lecture de Dyne Mousso (1930-1994)  pour le disque «Transcription», Thèmes de Gilles Hénault. Musique de Jean Sauvageau. Réalisation de Pierre Labelle. Production de Radio-Canada international en 1982-1983. 

Femme de cinéma, de théâtre et de télévision, personnage quasi mythique, Dyne Mousso a joué dans une quarantaine de films et dans plus d’une vingtaine de pièces, dont La mouette de Tchekhov et Mademoiselle Julie de Strindberg.

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09 – Le temps s’arborise, lu par Gaëtan Dostie

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L’adolescence

Le temps s’arborise a été publié dans Sé/ma/pho/re suivi de Voyage au pays de mémoire en 1962. 

Gaëtan Dostie connaît la poésie de Hénault depuis les années 1970. En 1974, il publie « Gilles Hénault, prophète discret », dans Le Jour. Il était membre du conseil d’administration de la Conférence canadienne des arts lorsque celle-ci décerna à Gilles Hénault son diplôme d’honneur en 1985.

Essayiste et poète, Gaëtan Dostie est l’auteur de Poing commun suivi de courir la galipote, qui témoigne de son emprisonnement dans le contexte de l’application de la Loi des mesures de guerre en octobre 1970. Gaëtan Dostie obtient en 2014 la Médaille de l’Académie des lettres du Québec. Il est le fondateur d’un centre de conservation des arts littéraires, la Médiathèque littéraire Gaëtan-Dostie.

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08 – Je suis en partie un autodidacte

08

L’adolescence

Texte de Gilles Hénault. Extrait de «Transcription», Thèmes de Gilles Hénault. Musique de Jean Sauvageau. Réalisation de Pierre Labelle. Production de Radio-Canada international en 1982-1983.
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07 – Feu sur la bête-angoisse, lu par Sébastien Dulude

07

L’adolescence

Feu sur la bête-angoisse,
lu par Sébastien Dulude

Feu sur la bête-angoisse a été écrit en 1946, publié en 1947 dans les Cahiers des arts graphiques et repris dans Totems en 1953.

Sébastien a connu la poésie de Gilles Hénault via Roland Giguère sur qui il faisait son mémoire de maîtrise. 

Poète, critique et performeur, Sébastien Dulude siège aussi au conseil d’administration du magazine culturel Spirale, en plus d’agir à titre d’éditeur et de directeur littéraire aux éditions La mèche.

Création vidéo : Sébastien Dulude

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06 – L’invention de la roue

06

L’adolescence

L’INVENTION DE LA ROUE
CHANT PREMIER

Que j’entonne à ta gloire, ô cercle, forme pure, 
Un chant qui soit l’écho du chant de la Nature.
Ta force virtuelle enfantera des lois,
Inondera la terre, et mon être et ma voix
Ne seront que délire au seuil embryonnaire
D’un mirage devant mon oeil visionnaire!
Pareils aux vents de mer pleins d’éclairs et de sel
Me poussent mes espoirs vers l’astre universel.
J’écoute en moi chanter le tourbillon des sphères! Pensée! astre nouvel et qui me régénère,
Voici que dédaignant ma vie, enfin, je tends
Au delà de mon être entier vers toi! j’entends
Ton prophétique chant: ô puissance, puissance!
Envahir ma cervelle et combler le silence.
Nulle étoile du nord au monde sidéral
Ne remarquera ma route, ô penser idéal
Que toi! je vais créer l’avenir chimérique A l’image de mon désir géométrique.
Verse-moi la science, ô rayon, comme une eau
Qui ravivant mon front, me tire du tombeau;
Que je me lève enfin pour dompter la nature
Et bâtir de mes mains cette Cité future
Où courbe, s’inscrirait la marque du compas.
Qui parle d’ignorance et parle de trépas ?

 

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04 – D’où vient la poésie, lu par Gilles Hénault

04

L’enfance

D’où vient la poésie,
lu par Gilles Hénault

D’où vient la poésie. Texte de Gilles Hénault. Extrait de «Transcription», Thèmes de Gilles Hénault. Musique de Jean Sauvageau. Réalisation de Pierre Labelle. Production de Radio-Canada international en 1982-1983.

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03 – Enfance, lu par Normand Baillargeon

03

L’enfance

Enfance, lu par
Normand Baillargeon

Enfance a été publié dans Totems en 1953.

Chroniqueur au  Devoir, Normand Baillargeon rencontre Gilles Hénault au printemps 1994, dans le cadre des Entrevues du lundi, un entretien pour lui mémorable.

Normand Baillargeon est professeur en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal de 1989 à 2015. Philosophe et essayiste de renom, auteur du Petit cours d’autodéfense intellectuelle, il dirige la collection Réminiscences aux Presses de l’Université Laval.

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