Nativa
(1884-1955)
La
maîtresse
de
Camillien
–
En
rafale :
les
dernière
recensions
puisque
mieux
vaut
tard
que
jamais
NATIVA,
UN
LIVRE
QUI
« DÉVOILE
PLEIN
DE
CHOSES »
»
[…]
les
deux
livres
qui
ont
retenu
notre
attention
ont
ceci
en
commun
qu’ils
ont
levé
le
voile
sur
la
vie
secrète
de
deux
univers.
Le
premier
est
l’ouvrage
de
Sophie
Desmarais
racontant
les
dessous
de
la
vie
familiale
chez
les
Desmarais,
ceux
de
Power
Corporation
et
en
même
temps
le
portrait
vitriolique
de
Jackie
Desmarais,
épouse
fantasque
du
magnat.
L’autre
qui
vient
de
nous
arriver
nous
en
apprend
de
belles
sur
la
vie
secrète
de
l’ancien
maire
de
Montréal,
Camillien
Houde
qui
avait,
tenez-vous
bien,
une
maîtresse,
ancienne
prostituée,
qu’il
gâtait
au
superlatif,
faisant
d’une
suite
de
l’Hôtel
Mont-Royal,
l’abri
de
ses
alcôves!
Étonnant
quand
on
sait
que
physiquement,
ce
gros
poupin,
était
tout
sauf
physiquement
un
Roméo,
lui
qui
faisait
les
foudres
de
la
militante
Léa
Roback
qui
le
traitait
de
clown.
Si
nous
savons
maintenant
ces
choses
c’est
grâce
à
Michèle
Laliberté
dont
la
grand-mère,
Florida
(dont
elle
a
obtenu
déclarations
orales
et
archives)
était
la
sœur
de
Nativa
(1884-1955),
la
maîtresse
en
question.
Cela
donne
La
maîtresse
de
Camillien
Houde.
Qu’est-ce
qu’on
était
hypocrite
sous
la
férule
de
l’Église.
Ce
livre
nous
dévoile
plein
de
choses.
Ainsi
on
sait
que
le
fameux
pouding
chômeur
est
une
création
de
l’épouse
légitime
du
maire,
qui
voulait
offrir
cette
sucrerie
aux
pauvres.
À
lire
sans
faute. »
Daniel
Rolland,
Culture
hebdo
Beau
papier
d’Olivier
Dumas
sur
le
roman-scrapbook
de
Michèle
Laliberté
dans
L’aut’journal.
«Par
sa
détermination
à
braver
les
interdits
et
les
convenances,
l’héroïne
du
titre
constitue
une
figure
littéraire.
« Après
son
passage
chez
les
sœurs
parisiennes,
Nativa
a
vu
l’hypocrisie
de
la
religion,
qui
ne
décrivait
pas
la
vérité.
Elle
avait
la
vision
d’un
monde
ancrée
dans
la
vraie
vie. »
Cette
rebelle
s’adonnera
a
la
prostitution,
en
plus
de
s’éprendre,
plus
tard,
du
politicien
Camillien
Houde
(maire
de
Montréal
pendant
18
ans)
avec
qui
elle
entretiendra
une
relation
houleuse
pendant
20
ans,
avant
de
connaître
l’anonymat
après
une
existence
de
désillusion.»
Nativa.
« Carnet
biographique
de
mots
et
d’images
d’époque
s’avalant
goulûment. »
La
chroniqueuse
Venise
Landry
a
lu
NATIVA,
LA
MAÎTRESSE
DE
CAMILLIEN
pour
Les
Radieuses
Magazine
50+
et
pour
le
Cochaux
show.
On
confirme
que
l’auteure
Michèle
Laliberté
a
fait
un
« travail
d’historienne
monumental »
pour
relater
la
vie
de
Nativa
et
de
ses
soeurs,
dont
Florida,
grand-mère
de
l’auteure.
« Avez-vous
remarqué
l’apparence
de
ce
bouquin?
J’ai
été
conquise,
ne
voulant
pas
rater
l’occasion
de
le
tenir
entre
mes
mains
et
de
le
feuilleter.
Il
n’y
a
pas
que
les
mots
qui
nous
accrochent,
les
photos
également,
avec
cette
impression
de
fouiller
dans
un
album
de
famille.
Les
histoires
de
maîtresse
de
politicien
méconnu
ou
reconnu
vont
toujours
chercher
le
côté
voyeur.
Écornifler
et
réfléchir.
En
ces
années
où
les
femmes
se
tenaient
dans
l’ombre
des
hommes,
ou
uniquement
sous
leurs
draps,
portant
le
titre
officiel
de
maîtresse.
J’ai
toujours
trouvé
ironique
que
nous
appelions
maîtresse
celle
qui
se
soumet
entièrement
au
bon
vouloir
d’un
homme.
Elle
n’est
maîtresse
de
rien. »
« C’est très attirant. On plonge dans un album de famille, il y a de la substance en textes et en images. » Toute la chronique audio ici :
Nativa à Lewiston. On a un beau rendez-vous à 15 h 30 vendredi avec Michèle Laliberté et Camden Martin de la Lewiston Public Library. C’est en français (il y a encore nombre de francophiles dans le Maine), c’est gratuit, mais il faut s’inscrire.
Merci
lire.papier
de
vous
être
laissée
porter
par
l’histoire
vraie
de
Nativa,
la
maîtresse
de
Camillien
Houde,
grand-tante
de
l’auteure
Michèle
Laliberté.
[
⭐
AVIS
LECTURE
⭐
]
Wow,
à
quel
point
je
ne
m’attendais
pas
à
aimer
autant
ce
livre.
L’auteure
se
base
sur
des
archives
familiales
et
sur
des
anecdotes
racontées
par
les
membres
de
sa
famille
durant
sa
vie
pour
reconstruire
la
vie
de
Nativa
(la
soeur
de
sa
grand
mère)
à
travers
le
journal
fictif
de
sa
grand
mère
paternelle.
On
parle
d’éducation,
de
prostitution,
de
l’infidélité,
de
la
mort,
de
la
maladie
et
de
comment
les
gens
vivaient
à
l’époque.
Je
me
suis
vraiment
attachée
à
cette
famille
et
j’ai
tellement
été
fascinée
par
ce
roman.
La
fin
est
très
touchante
et
troublante.
Je
ne
peux
que
vous
le
recommander.
Un
livre
documentaire
que
j’ai
adoré
!
14
décembre
2021