Geoffrion/Laurin

Un premier roman qui jette un regard implacable sur la symbiose mère-fils. Implacable, le regard de la romancière, sur cette femme. Une façon de démonter la mécanique de ses agissements, de décortiquer ses comportements, comme s’il s’agissait d’une souris affolée prise au piège.

Résultat : pas vraiment d’apitoiement possible, au final, pour nous. C’est de l’extérieur, avec une certaine froideur, qu’on observe le fiasco annoncé se mettre en place. Comme dans un laboratoire.

Ce qui fait contraste cependant, ce qui illumine ce récit de l’intérieur, c’est la plume délicate de l’auteure. Tant de finesse dans l’écriture, comme pour contrer tant de dureté. Danielle Laurin, Le Devoir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *