Fuentes dans Nuit blanche

Le voyage de Fuentes, un roman engagé et coloré ! — « N’était-ce de la tonalité, on pourrait y voir un roman engagé qui dénonce les effets néfastes des mines en Abitibi, même si Aiguebelle-les-Mines est une ville fictive. Le romancier, inspiré par la littérature sud-américaine, colore son roman de rocambolesque. L’histoire loufoque de la fondation du village de Sagrado Corazón de los Andes, imaginaire lui aussi, est celle des tantes Charlottes et Pénélope, parfaites francophiles qui ont élevé en français et bercé le jeune Fuentes au son de chansons françaises, en sont des illustrations. L’intrigue se ramifie, digresse, passe du Pérou à la ville d’Aiguebelle-les-Mines, pour tantôt retracer l’existence de Michel Boileau, alias Mike Drinkwater, et de sa compagne dite « la Sorcière » ou raconter les complotes et collusions qui agitent la ville minière. Bref, une histoire où s’accumulent un flux de péripéties narrées dans une langue logorrhéique, où l’onomastique est pittoresque. Le mystère initial au sujet des jumeaux n’est résolu qu’à la fin. Un roman, donc, où le suspense côtoie la légèreté sans masquer les thèmes politiques liés à l’environnement. » — Pierrette Boivin, Nuit blanche, no 174

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *