En entreprenant la lecture du récit autobiographique Barbelés de Pierre Ouellet, je m’attendais donc à me retrouver dans un univers suintant de violence inimaginable, plein d’hémoglobine et de grincements de dents. Je m’attendais également à retrouver une langue crue, vernaculaire et jouale à souhait.
Mais Barbelés échappe à tous ces stéréotypes faciles.(…) Quarante ans de prison ont donné à Ouellet un regard particulier sur la vie, un regard qu’on retrouve rarement dans le foisonnement des publications qui envahissent les librairies. Marie-Claire Dugas, La recrue du mois.