Laurin_LeDevoir_9mars2013

Pour Danielle Laurin, Barbelés est un objet rare. C’est un livre imparfait, inégal. Mais vibrant, bouleversant. Choquant, dur, cru. Confrontant.

C’est alors qu’il entreprend la rédaction de Barbelés, sorte de journal de détention, de livre de confessions, d’autocritique. Le tout parsemé de souvenirs, de fantasmes. Et de réflexions existentielles, nourries par des lectures compulsives d’ouvrages poétiques, littéraires, philosophiques.

Se côtoient allègrement dans Barbelés des références à Baudelaire, Rimbaud, Nelligan, Paul-Marie Lapointe. À Sartre, Nietzsche, Socrate, Épicure. À Prévert. À Marie Cardinal, Nelly Arcan, Nancy Huston…
Beaucoup, beaucoup de citations. Parfois plaquées, parfois utilisées comme s’il s’agissait d’arguments d’autorité. Un côté surfait, patenté, du genre travail scolaire. Mais… Mais derrière tout cela, une quête d’authenticité, une vraie recherche, une réelle tentative de mise à nu. Et une voix littéraire qui se pointe. C’est ce qu’on se dit. Alors, on continue. On est captivé, dans tous les sens du terme. […]

Il y a les lectures, il y a aussi les rêves éveillés. Rêves de douceur, de tendresse. De sexe, beaucoup : « Le cul c’est comme la poésie : ça vous emmène ailleurs. » Danielle Laurin, Le Devoir, 9 mars 2013

 

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