Graffitis

21 août 2020 (poisson)

Je rêve d’une écriture qui déborde la page, qui plonge (prolonge) dans la vie des lignes pleines d’hameçons. Oui, lecteur, tu es poisson!

21 août 2020 (À bas)

À bas, à bas le virus, le cancer, la fausse monnaie des cris sans défense À bas, à bas les abat-jour de la mémoire les fausses joies, les faux calculs, les faux-cols les fausses découvertes de l’homme qui se cherche le nombril.

21 août 2020 (colonne vertébrale)

Ce n’est pas un poème, ni même un poète qui changeront le monde, mais la succession des œuvres poétiques qui sont la colonne vertébrale d’une culture, d’une civilisation.

21 août 2020 (se promener)

«Se promener dans l’espace — dans notre espace — est un exercice qui fouette le sang. Se promener dans le temps — dans le temps littéraire de la langue — est un exercice qui fouette l’esprit.»

21 août 2020 (2 visages)

«La poésie (même en notre temps) est faite pour durer. Il faut donc qu’elle ait deux visages : celui de notre époque et celui d’une certaine continuité humaine.»

graffiti p. 117

Le printemps est  transparent cette année : on voit déjà l’été au travers.

graffiti,29 mai 2013, p.122

Je voudrais trouver les trois ou cinq mots qui expriment tout ce que je ressens, quelque chose comme : création, amour, poésie, désir, plaisir.

Graffiti 12 déc.p.126

Un esprit libre, cela ne veut rien dire. Parlez-moi d’un esprit contestataire et dites-moi ce qu’il conteste. Alors, peut-être, je pourrai savoir de quoi on parle.

Graffiti 13 novembre

La mode en littérature, comme ailleurs, est essentiellement ce qui se démode.

graffiti 22 octobre 2012

«Je connais des pays où les dirigeants sont prêts à instaurer l’Etat policier,
s’il le faut, pour sauver la liberté et la démocratie !»