Poésie

Description de la catégorie Poésie

Morceaux de mémoire

Morceaux de mémoire est un album-recueil de morceaux choisis parmi les superbes poèmes-collages qu’a publiés, au fil des années, Mathieu Dubé sur son compte Instagram. Des mots choisis, tombés des lames, minutieusement assemblés : le travail de l’éleveur de vers libres relève de l’orfèverie. Il appelle au renouveau de la parole, à l’adéquation entre l’être et le paraître.

Autant œuvre d’art que littérature exquise, la poésie de Mathieu Dubé sait enchanter œil et esprit; livrer ses collages en couleur et en grand format (comme les albums de beaux-arts) tombait sous le sens.

Poète, où te tiens-tu ?

Dans un monde en reste
tes comparaisons calculées
et autocongratulatoires
n’ont plus aucune pertinence
nous sommes tous à la dérive
poète et tes vers n’offrent
aucune attache à l’univers

Poète, où te tiens-tu? est un essai poétique perçant sur les enjeux de la poésie à une époque en déséquilibre.

Décombres

Je n’ai pas attendu la mort de mon paternel pour lancer ma carrière littéraire. Dès la deuxième ligne je l’ai supprimé.

Décombres est le troisième titre d’Aral Cyr à paraître chez Sémaphore.

Poèmes 1937-1993

La poésie de Gilles Hénault

En 1962, son recueil Sémaphore suivi de Voyage au pays de mémoire obtint le deuxième prix des Concours littéraires du Québec et en 1972, Signaux pour les voyants, celui du Gouverneur général.

Poèmes 1937-1993 rassemble les recueils, revus et corrigés, Signaux pour les voyants, À l’inconnue nue et À l’écoute de l’écoumène ainsi que plusieurs poèmes publiés en périodiques et une soixantaine d’inédits.

Les préoccupations du poète, ses rêves et ses espoirs rejoignent encore aujourd’hui non seulement les jeunes mais tous ceux qui veulent une plus grande ouverture sur le monde, sans oublier les amoureux de la poésie.

La désarticulation

Tout est tranquille. Il n’y a aucun bruit ; je respire bien…
À plat ventre sur le lit je relis Le Petit Prince. Je prends conscience de ma trop grande tristesse pour l’humanité. Je ne dois plus être aussi réceptif aux souffrances des autres. Soudain l’impression d’une autre vie rend ma lecture nerveuse. On m’épie. J’arrête de lire et reviens à la réalité…

Le corps à l’usure

« Le vieillissement prématuré par l’abus de substances dégénératives. Pas de louange à recevoir des anges ni réprimande d’aucun mortel. Vaseux, légèrement titubant, pâle et bouffi d’avoir si peu et mal dormi, question de remettre la machine en marche, me débouche une bière et l’engloutis sans férir dans ma cuisine en papier mâché qui tangue sous mes pieds. »

Tour à tour prose et poésie, Le corps à l’usure relate la dérive ou l’apocalypse due, entre autres, à l’alcool. Une écriture serrée, une perspective sociale dérangeante, sans compromis, d’un amoureux de la littérature signant sous pseudonyme.