Roman

Description de la catégorie Roman

Bleu Azreq

Sarah Ouzari, une jeune juive tunisienne de 15 ans, affronte, entre 1943 et 1945, la mort de sa mère, la Deuxième Guerre mondiale et la montée d’un nationalisme s’opposant à l’hégémonie française.

Pauvre, rebelle et douée pour les langues, elle travaillera pour les Forces alliées qui ont libéré Tunis du joug de l’Occupation allemande. Elle découvrira l’amitié et la solidarité, à l’heure où la collaboration et la dénonciation sont monnaie courante, et vivra une histoire d’amour quasi outrancière au sein d’une époque dévorée par la haine et minée par la tradition.

Déchirée entre naïveté et clairvoyance, Sarah dresse le portrait coloré d’une communauté sépharade sévèrement lézardée sur ses bases sociales et dépeint une société en mutation où le dialogue interculturel et les convergences spirituelles illuminent une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité.

Bleu azreq s’appuie sur des faits réels et vécus et raconte une histoire tissée de brins de douleur, d’audace, de tolérance et d’ouverture, telle une chronique où la femme sépharade revendique sa place dans la société.

Heureux qui comme Ulysse

« On ne part jamais tout seul. Pissenlit emporte quelques livres. Il emporte une pile de blocs-notes. Il emporte des cahiers à croquis. Il emporte des lettres écrites par une femme prénommée Nicole, chaque lettre dans son enveloppe et chaque enveloppe rangée en ordre chronologique dans une boîte. Des lettres qu’il pourrait réciter par cœur, écrites quand ils avaient l’un et l’autre vingt ans et croyaient être les moitiés d’un même destin.»

Heureux qui comme Ulysse déconstruit le mythe du héros légendaire en l’opposant à celui de Pissenlit, héros des temps modernes parti à la conquête de lui-même, de Montréal à Tipeesat, une réserve indienne au fin fond du Manitoba. […] Un roman où se chevauchent deux conceptions du monde: celui des vainqueurs, celui de vaincus, celui des guerriers, celui des pacifistes. Mais rien n’est vraiment blanc ou noir quand une part de soi appartient souvent aux deux univers.

Marie et les deux François

Marie a deux amours : François, un peintre avec qui elle a une liaison, et François Rabelais, son auteur fétiche. Mélangeant réel et rêve, transposant ses espoirs et son goût de vivre, Marie écrit un roman inspiré de Rabelais, alors que sa vie sentimentale connaît de multiples complications. « Or donc, qu’en dites-vous, dois-je ou ne dois-je point me marier ? » se demande Graupen dit Panurge Le Faux, cherchant l’âme sœur dans le Nouveau Monde.

Véritable hommage à François Rabelais, Marie et les deux François est un roman sur cette vie rêvée, souvent plus colorée et enivrante que la réalité. Un livre où l’humour et la fantaisie  dissimulent la difficulté d’aimer et d’être aimé.

Dans la lenteur des nuits

Dans la lenteur des nuits est l’histoire d’une passion fusionnelle. Après une dizaine d’années d’absence, une jeune femme revient au Québec et renoue avec son amour de jeunesse. Ce récit se déroule dans le courant d’un été chaud et enivrant, malgré les autres et ce que les amants essaient d’oublier de leur passé. Roman intense et érotique, Dans la lenteur des nuits nous conduit au cœur de l’énigme que chacun des héros porte en lui, au secret de son âme.

Dans la lenteur des nuits est un écrit à deux voix.
Un homme, Simon, et une femme, Lila, donnent chacun à tour de rôle sa version des faits, exprimant autant leurs sentiments que leurs non-dits.

Gloriole à vendre, prix révisé

Bastien Comptois, un jeune agent d’immeubles menant une vie tout ordinaire, trouve un roman écrit par son père décédé et décide de se l’approprier. Ce roman reçoit tous les honneurs.

Un roman sur l’usurpation, sur les rapports père-fils, sur le besoin viscéral de gloire et le prix à payer pour devenir enfin soi-même.

Je voudrais me déposer la tête

L’histoire se déroule en banlieue. Alliant prose poétique et grande lucidité, Jonathan Harnois raconte sans complaisance les sentiments vécus après le suicide de son meilleur ami, et ses efforts pour donner un sens à sa propre vie.

Une magnifique ode à la vie, à l’amitié et à l’amour.

Sans parachute

À travers ce journal, David Fennario trace le portrait à vif d’une génération assoiffée de liberté et de justice.

Aujourd’hui encore, Sans parachute fascine par son amour inconditionnel de Verdun et son regard posé sur une époque éclatée entre Midnight Cowboy et Bob Dylan.

En 40 ans, la société a-t-elle vraiment changé?
Lire Sans parachute, c’est constater le chemin parcouru et celui qu’il nous reste à faire.

Le poids des choses ordinaires

Roman sur le pouvoir, tous les pouvoirs — amoureux, médiatique, intellectuel et financier — et leurs dérives, ce roman met en scène quatre protagoniste amis depuis l’enfance et liés par un secret : un universitaire, un politicien, un journaliste et une tragédienne. Ces personnages forts évoluent entre des histoires d’amour et d’amitié, de corruption et de manipulation.

Si peu de temps avant le jour

Un homme, piégé dans un improbable sable mouvant, prend conscience de sa vie, du temps qu’il lui reste à vivre et du temps qu’il reste à la planète avant que la pollution et les guerres ne viennent à bout de l’humanité. Ses avions en papier, porteurs de SOS, arriveront-ils à destination? Qui poura l’aider? Les Utopistes en action, prêts à refaire le monde? Les Féodal XIIIe du nom, propriétaires de la ville et de tout le territoire?

Réflexion sur le temps perdu, le temps présent et le temps à venir, ce roman au style imagé et plein d’ironie déjoue le sens des mots et porte un regard vivifiant sur la solidarité comme ultime solution avant le déclin causé par l’individualisme et la mondialisation. Un roman à saveur philosophique.

Il fera jour très longtemps

« Je m’appelle Fleur. J’ai seize ans. J’ai conçu le projet d’écrire mon journal parce qu’une fleur, c’est éphémère. Si mon nom de famille était de Plastique, je pourrais espérer durer plus longtemps. »

« J’habite depuis toujours mon petit village. Il n’y a pas grand-chose à faire, ici, et rien ne se renouvelle vraiment : la preuve en est que les commerces sont restés intacts depuis mon enfance.»

Il fera jour très longtemps porte sur le fragile passage de l’adolescence à l’âge adulte, le besoin de s’affirmer et de briser le carcan des conventions sociales ou amoureuses.

Le Marais

Un jeune homme s’enlise dans un marais entre une saule pleureuse impossible à consoler, un gamin plein d’une vie dérangeante, une luciole amoureuse, des grenouilles, des oiseaux de fer, de la vase et de la brume et une maison aux trous bouchés par les livres.

Ce roman porte sur la mélancolie, à la fois douce et paralysante, et sur le courage de briser son étau. C’est une allégorie à travers laquelle un riche imaginaire côtoie la brutale réalité d’êtres éclopés, tous prisonniers du marais qu’ils se sont fabriqué. Un roman où la beauté l’emporte sur la misère, le goût de vivre, sur la torpeur et la colère et la tendresse, sur la résignation.

Les Jérémiades

« Je n’étais pas une mouette. Les mouettes me supplantaient. Leurs jérémiades non censurées enterraient nettement les miennes. Aussi finis-je par jalouser leurs cordes vocales. Greffez-moi des cordes vocales de mouettes, que je me lamente en bonne et due forme. »

Un roman d’amour atypique entre un gamin de 9 ans et un adolescent roux. Les Jérémiades, c’est l’autopsie d’une passion dévorante qui habite un enfant éperdu d’amour et d’absolu.

J’étais si bien

Une femme apprend qu’elle en a pour quelques mois à vivre.
« Je veux du temps. Je veux être avec mes enfants le plus longtemps possible », se dit-elle avant de commencer les traitements.

J’étais si bien raconte, dans la première partie, la lutte et les espoirs de guérison de la mère, le deuil progressif qu’elle doit faire de ce qu’elle fut et de tous ses petits bonheurs quotidiens. Dans la deuxième partie, l’homme relate sa vie et les réactions des enfants après la mort de l’être aimé. Ce roman est une magnifique ode à la vie, à l’amour et à la famille.