Laurin_Bonté

L’histoire d’amour, si elle existe, est à peine effleurée. Et encore : à la fin du roman seulement. C’est le parcours pour s’y rendre, alors qu’on n’a pas du tout l’impression d’être dans un roman d’amour, justement, qui est fascinant…

Mais derrière la simplicité affichée, une majestuosité de l’écriture opère en douce. Là se situe l’originalité de l’auteur, Alain Poissant, qui a publié plusieurs livres dans les années 1980, est réapparu au milieu des années 2000 avec une nouvelle couronnée par le prix littéraire de Radio-Canada et a signé il y a trois ans un roman intitulé Heureux qui comme Ulysse.

Le sort de Bonté III étonne. Des scènes réalistes, concrètes, au ras des pâquerettes. Mais aussi un aspect quelque peu fantaisiste, de l’étrangeté parfois. De la légèreté. Des clins d’œil ici et là. En moins d’une petite centaine de pages et neuf courts chapitres, c’est un univers en soi qui prend forme dans un style unique. Danielle Laurin, Le Devoir.

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