J’étais si bien 3

Mme Babin-Gagnon aborde avec finesse la « honte » que ressent cette femme, amante et mère de famille, de faire cela aux siens, de se sentir fatiguée, d’être malade. La vie domine avec force ce roman, plus exactement l’importance de vivre, de profiter de la joie et de l’amour de nos proches. Face à la pitié ou la compassion gratuite des autres, de ceux en santé, par exemple une voisine fatigante, le personnage réagit parce que cela la ramène à un espace unidimensionnel auquel elle refuse d’être confinée.Francesca Benedict, L’indice bohémien, Abitibi-Témiscamingue, nov. 2011, p. 13

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