Ressacs

Ressacs

La mort de la mère puis, peu après, celle du père annoncent pour l’auteure le temps de vider leur maison respective, de faire place nette. Par vagues et ressacs de plus en plus puissants, des souvenirs surgissent à travers les objets qui y sont trouvés, laissant voir les empreintes de la négligence maternelle.
Dans un saisissant récit littéraire qui fait écho à Bonsoir la Muette, roman d’autofiction publié chez Sémaphore en 2016, France Martineau évoque sa mère, les liens brisés, et cette quête de réconciliation avec une femme aimée envers et contre tout.

Ressacs

168 pages
Version papier
ISBN
978-2-924461-49-5
$ 22,95
€ 15,50
Version EPUB
ISBN
978-2-924461-22-8
$ 16,99
€ 11,50

Née à Gatineau, professeure de linguistique à l’Université d’Ottawa, chercheuse de renommée internationale, France Martineau a publié plusieurs ouvrages scientifiques. Spécialiste de la langue française, directrice de la collection Voies du français aux Presses de l’Université Laval, elle dirige le laboratoire Polyphonies du français sur les façons de parler le français en Amérique du Nord.

Revue de presse

  • « Je n’ai pas senti la victime coléreuse, vindicative. J’ai senti l’enfant blessée, rejetée. Je me suis revue devant ma mère mourante, je me suis revue assise devant tous les documents et livres que mon père m’a laissés.
    « Je n’ai pas lu des mots crus, des mots parlés, des mots durs des jeunes auteur. e. s. Tout ce que j’aime : des phrases bien écrites, dans ce français que j’ai appris, qui glisse et caresse, des phrases qui touchent, qui frappent. » – Claude Lamarche à propos de Ressacs, de France Martineau

  • France Martineau, dans Ressacs, m’a complètement retourné. J’en suis sorti abasourdi, me demandant si je trouverais les mots pour cerner cette histoire incroyable … Un texte puissant qui se dépose doucement en vous, bouscule votre manière d’être, de penser et de respirer. À lire avec précaution. – Yvon Paré, Littérature du Québec

  • Ce roman est magnifiquement écrit, cette affirmation mérite l’entrée en matière. Il est impossible de parler de Ressacs sans ramener Bonsoir la muette en avant-scène, ce premier roman qui m’a fait vivre tant de vives émotions. Une lecture marquante pour m’avoir fait comprendre comment un père peut s’activer sexuellement avec sa fillette, sans éveiller la révolte de l’enfant ni de l’entourage, ni même de la mère. Comprendre, non pas dans le sens d’absoudre, mais de clarifier. – Venise Landry, Les Radieuses Magazine

  • Ressacs … est un récit qui est prenant qui nous plonge dans une quête, qu’a faite France Martineau tout au long de sa vie pour comprendre sa mère, les gestes de son père, comment établir une réconciliation dans une famille brisée. C’est un écrit qui analyse avec réalisme, honnêteté, et sincérité la négligence parentale, en situant un regard plus axé du côté maternel. – Coup de coeur de Martine, LES MILLE ET UNE PAGES LM

  • Ressacs – …Réconciliation avec soi quand il n’y a plus rien à perquisitionner dans l’âme humaine, qui en vaille la peine. Ne reste plus que l’art, la part indispensable, essentielle, que l’écrivaine utilise avec talent, laissant aller la mère en dernier lieu, desserrant ses bras d’une femme, morte de n’avoir su inspirer la joie de vivre, rejetant constamment le bonheur d’aimer et d’être aimée. – Ma page littéraire, Dominique Blondeau

  • Ressacs – C’est un roman rempli d’émotions, de sentiments d’abandon, de distances créées dans le temps … un écrit qui analyse avec réalisme, honnêteté, et sincérité la négligence parentale, en situant un regard plus axé du côté maternel. C’est avec émotion que j’ai fermé ce récit, France Martineau a écrit un chef-d’oeuvre qui m’a procuré un vrai coup de cœur. – Martine Lévesque, LES MILLE ET UNE PAGES LM

  • Ressacs, le deuil de ceux dont on ne souhaite pas se souvenir – L’auteure de Bonsoir la muette poursuit sa réflexion sur la mémoire traumatique. À la manière d’une archéologue de l’intime, France Martineau sait déplier toutes les couches de mémoire traumatique que recèlent une boîte à musique, une poupée ou une cuillère, là où aurait dû se loger la douceur d’un moment précieux, mais dans laquelle la fille cherchera en vain le signe d’une affection qui n’a pas existé. » — Dominic Tardif, Le Devoir

     

     

  • France Martineau parle de son roman Ressacs à ICI Estrie – « On ne se réconcilie pas avec des disparus, surtout quand ils ne veulent pas, mais on se réconcilie certainement avec soi. » À 4:15… – La revue littéraire de René Cochaux, Écoutez l’Estrie

  • Écoutez France Martineau parler avec recul de sa non-relation avec sa mère, l’objet de son plus récent roman, Ressacs. Sept minutes, et vous en saurez davantage sur cette femme brillante, résiliente et talentueuse. – Unique FM

  • À 38:00, notre auteure France Martineau s’entretient avec Claude Andrea Bonny de son plus récent roman, Ressacs. – « Qu’est-ce qui est arrivé dans sa vie pour qu’elle devienne la mère qu’elle a été, celle qui n’a pas parlé? » – Entre nous 2018-2019